Ironman FRANCE 2010

Arrivé le jeudi soir avec mon pote le Françoué, nous nous rendons à notre hotel où l'on se rend vite compte que le matin du départ il ne faudra pas trainer, en effet nous sommes à 3.5 kilomètres du départ !!!!
Vendredi matin récupération des dossards et visite au village expo pour saluer les nombreux amis présents. Le nombre de personnes est impressionnant dans et à l'extérieur du village expo. Repos l'après midi car le soleil commence à chauffer et le soir Pasta Party organisée dans les jardins du parc Phénix. Une soirée bien agréable dans une ambiance décontractée où rien ne manque tant en boissons qu'en aliments.
Samedi matin récupération d'hervé "le 3éme laron" et petit tour vélo 1 h + 15' à pied. Petit repas bien sympa dans une petite rue Niçoise et nous partons pour l'enregistrement des vélos. Moment assez long avec photo en tenant le vélo, pose des sacs ....... Le parc à vélo m'impressionne : j'ai jamais vu cela, 2 500 vélos rangés les uns à coté des autres, où trouver le mien à la sortie de l'eau ?????. Coup de chance, juste à proximité d'une cabine téléphonique perdue au milieu de tout ça dans la rangée la plus large, (ouf un stress de moins). Le repas du samedi soir bien que tranquille ressemble plutôt à une dernière répétition de la partie natatoire, il est vrai que cette dernière effraie un peu. En effet nous ne sommes jamais parti au milieu de 2 500 concurents.
The RACE DAY
Dimanche matin, lever 4 h 30 et prépa dans le calme. Café, gatosport sont au menu puis départ (mais en taxi) pour le parc à vélo. Musique douce, vérif du matériel puis à 6 heures tout le monde sur la plage. La tactique sera simple en ce qui nous concerne : le plus à gauche possible afin d'éviter le plus possible de prendre "des baffes". Même si je rallonge un peu la distance tout se passe pas mal et j'évite la cohue dumoins jusqu'à la fin du 1er tour et la sortie sur la plage où un gars me percute et me fait tomber les lunettes. Plus de peur que de mal et c'est reparti pour un plus petit tour (1.4 kilomètres) que j'effectue cette fois çi au milieur de la cohue. Temps final 1 h 12' pour l'instant tout va bien. François émerge en 1 h 24 et hervé en 1 h 33
Les premiers kilo vélo sont assez durs pour moi avec un mal aux lombaires et surtout les "grosses cuisses". mais avec le temps j'ai appris à ne pas me fier aux premières impressions et j'attends tranquillement que cela reviennent,(si ça revient).
20 puis 30 et enfin au 40éme kilomêtres on dirait que les jambes répondent, ça tombe bien car on attaque le col de l'Ecre (20 kilo). la montée s'effectue sur un bon rythme et sentant que j'ai récupéré mes jambes sur le plat qui suit lafin de l'ascension j'embraye sur un rythme un peu plus appuyé. 36 -38 km/h sur le plat qui se transforme en 54 - 55 dans les faux plats descendants. Dernière montée de 6 bornes puis retour sur Nice à toute allure mais avec un vent contraire venant de la mer. Je termine fort malgré tout et ne lache rien jusqu'à l'arrivée au parc où je pose mon vélo dans un temps de 5 H 45' et surtoutje n'ai pas l'impression d'être à la ramasse (pour l'insant).
Hervé cloture la partie cycliste en 7 H 33 et françois en 6 H 33.
La course à pied qui s'avérera très pénible dans sa configuration (4 a/r de 10 bornes soit 8 X 5,2 kilomètres) !!!!!va s'effectuer sous un soleil de plomb. Si jusqu'au semi marathon je suis sur des bases de 3 H 30' les kilomètres restant vont etre très très durs. En effet la tête m'a complètement laché et les arrets aux ravitos sont de plus en plus long repartant qu'à 10 km/h mais sans aucune envie n'y motivation. Je m'efforce de recourir dans les 10 derniers kilo mais c'était surtout pour en finir de ce marathon triste et peu motivant. Ceci dit je n'aurais pas eu le rythme du début de course mais je pouvais passer sous les 4 heures sans problême. au final 4 h 11' qui cloture une super journée dans une chaleur terrible. françois 4 h 35 et Hérvé 6 h 00.
Mon temps final de 11 h 19' ne me satisfait pas pleinement, mais je crois que le moment est venu de prendre un peu de repos afin de recharger les accus et de reprendre de la motivation pour un prochain Ironman l'année prochaine. Toutefois ce rendez vous est un peu magique malgré tout et le nombre sans cesse croissant de concurents et de spectateurs le prouvent bien.
NICE sera toujours NICE et c'est tant mieux.

 

Ironman China 2010

Douze heures après être parti de Paris dans le froid, (au total 23 heures d'avion), me voici à Honk Hong dans une moiteur torride. quelques palabres et tergiversations douanières plus tard, direction Haikou sur l'ile de Hainan au sud de la Chine après 1 heure de vol.
Le traducteur nous attend, moi et mon coloc, le français Christophe Sannier, groupe d'age venu faire le 70.3 le même jour que l'Ironman. Arrivés à l'hotel de l'organisation et 1ere plongée dans ce pays où l'on se retrouve avec 2 personnes pour s'occuper de chacun de nous. L'accueil est remarquable et l'on sent bien chez ces gens là, l'envie de faire plaisir et de rendre la vie facile aux arrivants. Le seul souci se situe au niveau de la langue, mais il y a toujours quelqu'un pour parler anglais : n'est ce pas Christophe ?
Petit decrassage le soir de 30' à pied, puis direction le buffet, (copieux), et le lit tant attendu après quasi 24 h sans sommeil.
Mercredi, entrainement vélo dans, si ce n'est des décors de rêves, des paysages innatendus, qui reflètent d'une certaine pauvreté. Les routes, bien que nettoyées toute la journée au balais par des femmes, sont un véritable capharnaüm, tant il y a des vélos dans tous les sens, des bus qui stoppent au milieu de la voie et des paysans tirant des boeufs munis d'énormes cornes, le tout dans un concert de klaxons. Nous rentrons, tout content d'avoir évité une crevaison. Il commence à faire chaud et malgré tout on ne voit pas le soleil, bizarre !!!!!
Les athlètes (pros et autres), commencent à investir l'hotel et c'est dans une ambiance sereine voire décontracté que nous partons récuperer nos dossards.
Le jeudi sera consacré à la reco des parcours avec en premier, la visite du parcours natation, assez stupéfiante je dois dire. Il s'agit d'un parcours en forme de "Y" à faire 4 fois avec 3 sorties à l'austalienne. 1 aller à 3 mètres de la plage, courant contre, et retour un peu au large avec le courant.... cous avez dit éxotique !!!!! Pour le vélo, c'est simple, vous prenez une autoroute de 90 kilomètres, vous fermez 2 voies et vous avez un parcours à faire soit 1 fois soit 2 fois, avec juste un passage typique dans un village pitoresque , en bosse ( 5 kms).
La CAP est constituéé d'une ligne droite également ( à faire presque regretter la partie pédestre Niçoise du temps où l'on faisait demi tour à l'aéroport), l'arrivée étant située dans un grand parc du centre ville. Vendredi farniente sur la plage de l'hotel et l'on commence à ressentir une chaleur moite qui fait que lorsque l'on bouge un peu, on transpire de folie. Les soucis de décalage horaire se font sentir det le soir nous ne trouvons pas le sommeil avant 3 ou 4 heures du matin. La clim de la chambre turbine à fond car le vent qui s'est levé depuis 2 jours amplifie le sentiment de chaleur. Le check in vélo du samedi fut un grand momment de rigolade (bienvenu toutefois) car nous embarquions dans des bus locaux avec nos vélos et nos sacs pour une dizaine de kilomètres jusqu'au parc à vélo. Peu soucieux de nos vélos, les chauffeurs conduisaient à bloc sur ces routes en mauvais état. Courte nuit, et petit déj matinal (4h), pour ce qui sera notre 1er Ironman et half Ironman sur le sol chinois. Christophe est un peu stressé et pose d'innombrables questions.
THE RACE DAY
Départ pour moi à 7 heures ou l'on vient d'apprendre que le départ s'effectuera 5 par 5, toutes les 5 secondes !!!! Si cela parait stupéfiant au 1er abord, on s'apercevra que ça regule mieux le flot de nageurs sur ce court espace et le temps est pris au bord de l'eau sur le tapis. 1ere mésaventure perso, je déchire ma combi en la mettant, et je suis obligé de couper la manche, ce qui a comme effet, en plus d'etre facilement reconnaisable, de me faire prendre un max d'eau. J'effectue néanmoins mes 4 tours à peu près réguliers (17 et 18') et sors, transitions incluses en 1 h 13'
Je commence alors à comprendre pourquoi un des innombrables bénévoles à la sortie de l'eau, insiste pour me couvrir de biafine. En effet, le vent souffle fort et fait oublier qu'il fait très chaud ( 35° le matin et 39° l'après midi).
Pourtant, très vite je m'aperçois que j'ai des bonnes jambes et me voila parti pour le 1er tour de 90 kilo.
Pendant ce temps, mon nageur de coloc, fait le show sur le 70.3 et sort de l'eau le 1er en 24', ce qui fait dire au speaker : mais où sont les pros ????
En effet, ils sortent en 27' et c'est ainsi que pour son premier half ironman christophe sannier part en vélo en première position.
Perso, je remonte un max de coureurs et termine le premier tour en 2 h 45. Le début du 2éme est plus dur et il faut vraiment que je puise dans mes ressources pour arppenter ces lignes droites dans le vent, où, et c'est assez rare pour le souligner le drafting est absent. Je traverse un village en bosse où les gens sont tous acquis à notre cause, notamment les enfants, mais ne bougent pas d'un poil. On est loin du tour de France. J'allais rentrer en 5 H 30' quand à 10 kilomètres de l'arrivée une crevaison a eue raison de mon chrono. Je perds à peu près 8' et pose le vélo en 5 H 39'. A ce momment là, je suis 9eme de ma catégorie. Pendant ce temps christophe se fait reprendre en vélo et part à pied en 10eme place.
Mon départ au marathon, me fait craindre le pire pour la suite de la course. Blanc de biafine comme un clown, je pars dans le vent, à 10 km/h et je me rends compte que, outre je crame lentement mais surement, je ne pourrais guère avancer plus vite tant je suis scotché à la route. Seul sur une ligne droite interminable, je vais chercher le demi tour et me refait un peu sur le retour vers la ville d'autant que "ça péte de tous les cotés", malgré tout je sais à ce momment là que l'absence de sorties longues en CAP depuis le mois de janvier va cruellement me pénaliser et je vais vraiment aller chercher au plus profond de moi même pour me persuader de ne pas bacher, d'autant que je croise de + en + de mecs de ma caté, notamment des japonnais (qui sont des gros tricheurs) dossards sous la tenue et numéros enlevés.
Depuis le 35eme kilo, c'est marché - courir et après un passage dans une rue populaire de haikou, (où il faut en plus gerer la circulation des mobylettes électriques), je rejoins le petit pont typique chinois qui me méne à la ligne d'arrivée après 4 H 40 au marathon.
Ma périostite ne s'est pas réveillée cette fois, mais l'absence d'entrainement ne m'a pas permis de hausser mon niveau à pied. Heureux malgré tout d'en finir en 11 H 42' d'effort, je rejoins les massages en chaise roulante. Au final je suis 89e sur 400 (et 259 finishers) et 15é dans ma caté sur 63 (et 44 finishers). Je ne peux pas être décu, car je n'avais pas les moyens à pied de rivaliser et malgré tout, quoi que l'on en pense, ce n'est pas une course facile, d'autant plus que le nombre élevé de slots attire de + en + de triathlètes vraiment prets. Pour exemple, l'an dernier avec un temps similaires (et même si les conditions étaient plus dures en avril), je rentrais dans les 5 premiers de ma caté. La chine paradis pour slots ????, je mets des reserves pour la suite à venir. En tout cas, je conseille de venir avec un gros travail en CAP effectué en amont car cela peut être vite une galère. Sinon le dépaysement est total sur une ile que je croyais balnéaire mais qui n'a rien de touristique et qui m'a fait découvrir des choses que je ne pensais pas voir un jour. Je garde toutefois, l'image de ces enfants, nez coulant, (voire dégoulinant), nous faire des sourires et nous taper dans les mains sur quasi tout le parcours pédestre.
Pendant ce temps, christophe fait son bonhomme de chemin, et pour son 1er 70.3, finit 18eme au général et 3eme de son groupe d'age, gagnant par la même occasion son slot pour clearwater. Avec sa natation et un peu de spécifique en CAP je suis sur qu'il va faire une perf aux Etas Unis.

 

Monaco 2009 half ironman


Tout était vraiment prêt pour passer une bonne journée. Le vent de la veille était tombé, l'eau avait un peu rafraichi (20°) autorisant le port de la combinaison, sauf que personne n'avait prévenu les centaines de méduses qui barbotaient au bord de la plage.
Lever 4 h 30', direction le parc à vélo où 1 400 concurents commencent à se réveiller. Les derniers préparatifs dans une ambiance feutrée (musique douce, principauté oblige) car le réveil allait vraiment s'effectuer de suite après le départ dans l'eau car les méduses nous attendaient. Perso, je prends une 1ére décharge à la joue après 100 mètres de nage. Une brulure horrible qui me fait m'arreter au canoë. Je repars au bout d'un moment, et, 2éme décharge électrique à la tempe et re brulure. Re arrêt au canoë et là je me dis que c'est fini et que je rentre avec le bateau. Mais la persuasion et la gentillesse de la personne sur le bateau font qu'après quelques encouragements et un peu de temps pour remettre les lunettes je finis par repartir avec la sensation d'une moitié de visage brulé. Qu'importe le temps. On s'éloigne du bord et je peux recommencer à nager. Demi tour à la bouée et courant contre (faible) pour revenir. Une dernière petite décharge à la cheville et j'emmerge en 38' Ouf !! il était temps. D'avis général, cette 1ére épreuve fut un peu fastidieuse avec un nombre incalculable de blessures de méduses.
Une transition un peu longue et départ vélo ou l'on grimpe de suite sur la turbie. Les jambes brulent et je vois immédiatemment que mon agréssivité dans les bosses va vite se transformer en une sortie longues - les mains sur le guidon - J'ai d'ailleurs longtemps pensé qu'il y avait un limitateur de vitesses sur mon vélo. Descente dangereuse du col de peille où je perds à peu près 30 places et une longue ligne droite avant de passer le col de Nice. Ensuite on bascule tranquillou (en ce qui me concerne) avant de (re) monter la turbie et rentrer sur monaco. Sans dire que c'est un monstre, ce parcours éxigeant et souvent en relances, peut laisser des traces pour la suite. Malgré tout, les sensations ne sont pas mauvaises et je me dis que peut être cela me permettra de faire une bonne course à pied. Je finis le vélo en 3 h 01' et je pars à bloc pour effectuer 4 tours à pied.
Malgré un départ un peu trop rapide, je prends beaucoup de plaisir et remonte 114 concurents au milieu d'un public nombreux et enthousiaste.
Au final 1 h 31' et au total 5 h 21'
221é sur 1 400 personnes
12é (caté) sur 139 concurents.
Dans une course où je n'ai cessé de remonter des concurents (faut dire que j'avais de la marge) et où je pensais, compte tenu de ma forme actuelle, "prendre plus cher"
Monaco reste une belle épreuve avec un parcours vélo tout à fait sécurisant vu le nombre de gendarmes, bénévoles, signaleurs ......
A refaire, avec un sentiment de revanche.....